Les écoles canadiennes ont-elles besoin d'une assurance cyberresponsabilité?

Canadian School Cyber Insurance FR

Les cyberattaques contre les écoles, collèges et universités du Canada se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiquées. Les établissements d’enseignement peuvent se protéger contre les cyberattaques et le vol de données grâce à l’assurance cyberresponsabilité.

Les écoles disposent de nombreuses données sur leurs étudiants, leur personnel et leurs établissements d’enseignement. L’assurance cyberresponsabilité doit faire partie du plan de cybersécurité et de la stratégie de gestion des risques de votre établissement.

En cette période d’incertitude économique, Western Financial Group, une société 100 % canadienne, peut vous aider avec l’assurance automobile et habitation et l’assurance des entreprises.

Pourquoi les écoles sont-elles la cible de cybercriminels?

Les écoles sont vulnérables aux cyberattaques parce qu’elles détiennent des données telles que :

  • Les adresses des étudiants et du personnel
  • Des renseignements personnels sur les étudiants et le personnel
  • Des numéros d’assurance sociale
  • Des renseignements médicaux
  • Des dossiers académiques

Ce type de données personnelles peut être utilisé à des fins d’usurpation d’identité, vendu sur le Web clandestin ou utilisé pour des cyberattaques ciblées dans les écoles, les collèges et les universités.

Les écoles ont souvent des budgets informatiques limités et une faible éducation sur la cybersécurité, ce qui peut contribuer à une cyberattaque.

Le saviez-vous? La hausse du nombre de cours en ligne, du nombre d’appareils connectés à l’Internet des objets (IdO) et de l’utilisation de plateformes en nuage telles que les serveurs et les réseaux de données créent des cybervulnérabilités pour les établissements d’enseignement.

Les écoles canadiennes doivent-elles souscrire une assurance cyberresponsabilité? La réponse est oui!

Assurance cyberresponsabilité peut protéger financièrement votre école en cas de cyberattaque. Il faut du temps et de l’argent pour réparer une atteinte à la protection des données, récupérer les données perdues et informer tous les étudiants et votre personnel dont les renseignements ont été volés ou compromis. Une école peut également être poursuivie en justice par les personnes dont les données ont été volées.

Voici comment :

  • L’assurance cyberresponsabilité permet de couvrir les dépenses liées à la récupération des données, aux enquêtes judiciaires et à la restauration des systèmes compromis.
  • Elle aide à payer les frais de justice, les amendes réglementaires et les pénalités liées à la violation des lois sur la protection de la vie privée.
  • Elle procure un montant pour informer les étudiants, les parents et le personnel concernés d’une violation de données, comme l’exige la loi.
  • Elle peut aider à couvrir les services de surveillance de la solvabilité des personnes touchées, réduisant ainsi le risque de plaintes pour usurpation d’identité contre l’école.
  • Elle permet de financer les relations publiques et la communication de crise afin de rétablir la confiance des étudiants, des parents et de la communauté après une cyberattaque.
  • Elle permet aux écoles de reprendre leurs activités rapidement et efficacement, réduisant ainsi les perturbations qui pourraient avoir un effet négatif sur la confiance de la communauté

Au Canada, les atteintes à la vie privée doivent être signalées. En vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE), les organisations doivent signaler les atteintes à la vie privée au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (CPVP) et informer les personnes concernées si l’atteinte à la vie privée présente un « risque réel de préjudice important », notamment un préjudice physique, une perte financière, une usurpation d’identité, une atteinte à la réputation ou d’autres conséquences graves.

Autres couvertures d’assurance cyberresponsabilité :

Cyberextorsion et rançongiciel : protège votre établissement scolaire contre les pertes causées par les rançongiciels et autres types de cyberextorsion.

Sécurité du réseau : fournit une responsabilité civile contre les défaillances de sécurité, y compris le vol d’équipement mobile et les intrusions dans le système.

Perte de biens numériques : couvre les coûts de restauration ou de récupération des biens numériques.

Responsabilité pour atteinte à la vie privée : couverture en cas de violation de la loi sur la protection de la vie privée ou de divulgation de renseignements protégés et personnels.

Interruption des activités : couverture des pertes réelles et des dépenses supplémentaires en cas de panne de réseau causée par un piratage, un virus ou une violation.

Western Financial Group peut vous aider à souscrire une assurance cyberresponsabilité qui répond aux besoins de votre école, collège ou université afin de vous protéger contre les cyberattaques.

Des écoles canadiennes ont-elles été victimes de cyberattaques?

Oui, les écoles canadiennes ont subi des cyberattaques ces dernières années. L’un des incidents les plus notables est une attaque généralisée de rançongiciel visant PowerSchool, un système de renseignements sur les étudiants très répandu. Cette attaque s’est produite à la fin de 2024 et au début de 2025 et a touché au moins 80 commissions scolaires dans sept provinces et un territoire.

La cyberattaque a exposé des données sensibles concernant des étudiants et des membres du personnel, notamment des noms, des dates de naissance, des numéros d’assurance maladie et d’assurance sociale, ainsi que d’autres données personnelles.

L’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, Terre-Neuve-et-Labrador et les Territoires du Nord-Ouest ont signalé des violations du système PowerSchool.

Autres cyberattaques :

  • En juin 2024, le Toronto District School Board, la plus grande commission scolaire du Canada, a été la cible du rançongiciel LockBit, qui a revendiqué une attaque compromettant les données des étudiants de l’année scolaire 2023/2024, notamment leurs noms, leurs notes et leurs dates de naissance.
  • L’Université de Winnipeg a été victime d’une attaque au rançongiciel en mars 2024, qui a crypté des dossiers essentiels et entraîné le vol de deux décennies de données personnelles.
  • Le College of New Caledonia à Prince George, en Colombie-Britannique, a signalé une cyberattaque en juillet 2025 qui a exposé les noms, les courriels, les mots de passe et les numéros de téléphone des étudiants.

Quels sont les types de cyberattaques susceptibles de toucher une école?

L’hameçonnage : les cybercriminels envoient des communications frauduleuses, généralement des courriels, en se faisant passer pour des personnes ou des organisations de confiance afin d’inciter les victimes à faire des actions préjudiciables. Ces actions consistent notamment à cliquer sur des liens malveillants qui mènent à de faux sites Web conçus pour voler des identifiants de connexion ou des données personnelles, ou à ouvrir des pièces jointes infectées qui déploient des logiciels malveillants. Le cybercriminel exploite la confiance et utilise l’urgence pour voler des données sensibles telles que des informations financières, des mots de passe ou pour accéder à des comptes.

Les logiciels malveillants : ils sont des logiciels destinés à endommager et à perturber des systèmes ou des réseaux informatiques ou en obtenir un accès non autorisé. Le logiciel malveillant peut surveiller l’activité des utilisateurs et capturer des données sensibles telles que les mots de passe ou les numéros de carte de crédit, puis transmettre ces données à des pirates. Les types de logiciels malveillants comprennent les logiciels espions (qui espionnent secrètement les utilisateurs), les enregistreurs de frappe (qui enregistrent les frappes au clavier), les logiciels rançonneurs (qui verrouillent ou cryptent les fichiers) et les chevaux de Troie (qui se déguisent en programmes légitimes pour s’infiltrer dans les systèmes).

Le rançongiciel : un rançongiciel est un type de logiciel malveillant qui restreint l’accès à un système informatique ou à des données, généralement en chiffrant les fichiers, jusqu’à ce qu’une rançon soit versée au cybercriminel. Cette rançon peut être demandée en cryptomonnaie afin de préserver l’anonymat du cybercriminel.

Les rançongiciels peuvent se propager par des courriels d’hameçonnage contenant des pièces jointes ou des liens malveillants. Ils peuvent également être distribués par « téléchargements à l’insu de l’utilisateur », lorsqu’un utilisateur visite à son insu un site Web infecté qui installe silencieusement le logiciel malveillant sur son appareil sans qu’il le sache.

Attaque par déni de service : un pirate inonde un site Web d’un trafic supérieur à ce qu’il peut gérer, ce qui empêche les visiteurs légitimes d’accéder au site.

Usurpation d’identité : un pirate imite des personnes ou des entreprises, voire des ordinateurs, dans le but de pousser les gens à donner des renseignements personnels pour voler des informations, diffuser des logiciels malveillants, attaquer un système informatique ou contourner les contrôles d’accès.

Force brute : un cyberattaquant tente de décoder des données cryptées en essayant autant de combinaisons de mots de passe que possible pour pénétrer dans un système informatique.

À Western Financial Group, nous vous aidons à comprendre ce que couvre votre assurance et offrons des conseils d’expert pour vous protéger contre les imprévus de la vie.

Comment réduire le risque de cyberattaque dans votre établissement d’enseignement?

Votre école, collège ou université a besoin d’une stratégie et d’une formation continue pour prévenir les cyberattaques.

Les meilleurs moyens de réduire les cyberattaques :

  • Limitez les privilèges d’accès : les utilisateurs ne doivent avoir accès qu’aux données nécessaires à leur rôle. Par exemple, le personnel administratif ne devrait pas avoir le même accès que les employés du service informatique. Cela permet d’éviter les dommages potentiels en cas de compromission des informations d’identification.
  • Utilisez l’authentification multifactorielle (MFA) : cette méthode ajoute une couche supplémentaire de sécurité en exigeant une vérification supplémentaire (comme un code envoyé sur un téléphone) au-delà du simple mot de passe, ce qui permet d’empêcher l’accès non autorisé aux données.
  • Faites de l’éducation : faites des ateliers réguliers sur l’éducation et la sensibilisation à la cybersécurité une priorité afin de contribuer à la prévention des cyberattaques.
  • Sauvegardez et récupérez des données : faites des sauvegardes automatisées fréquentes des données critiques et assurez-vous que des plans de récupération des données sont en place pour rétablir rapidement les activités en cas de cyberattaque.
  • Limitez l’utilisation non approuvée des appareils : contrôlez les appareils qui se connectent au réseau, supprimez les droits d’administration sur les appareils des étudiants et installez un logiciel antivirus et des anti-logiciels malveillants. Utilisez le filtrage du contenu Web pour protéger les utilisateurs des sites malveillants, même lorsque les appareils sont à distance.
  • Créez un plan de réponse aux incidents : préparez un plan clair et pratique pour répondre aux cyberincidents. Votre plan devrait comprendre des processus de confinement, d’éradication, de récupération et de communication afin de réduire l’effet du cyberincident et les temps d’arrêt.

En résumé

L’assurance cyberresponsabilité protège financièrement votre école contre les cyberattaques et la réputation de votre établissement d’enseignement.

Les cinq questions les plus fréquentes

Une école doit-elle payer une rançon après une cyberattaque pour récupérer ses données?

Le paiement d’une rançon est déconseillé par les autorités, car il n’y a aucune garantie que les données ou les systèmes cryptés seront effectivement restaurés après le paiement. Le paiement d’une rançon pourrait encourager de nouvelles attaques. Certaines commissions scolaires choisissent de payer des rançons pour restaurer rapidement des systèmes critiques ou pour éviter que des données sensibles concernant les étudiants et le personnel ne soient divulguées publiquement. Les écoles sont encouragées à mettre en place des pratiques de cybersécurité, des sauvegardes et des plans d’intervention en cas d’incident afin de réduire la nécessité d’envisager le paiement de rançons.

Quel est le coût d’une assurance cyberresponsabilité pour une école?

Le coût varie considérablement en fonction de facteurs tels que la taille de l’école, la quantité et la sensibilité des données stockées, les limites de couverture et le profil de risque. Les écoles devraient prévoir un budget annuel de 1 000 $ à 7 000 $ pour l’assurance cyberresponsabilité. Le coût réel dépendra de la stratégie de gestion du cyberrisque, de la taille de l’école et des données qu’elle stocke.

Que couvre l’assurance cyberresponsabilité?

L’assurance cyberresponsabilité permet généralement de couvrir les coûts liés aux violations de données, au paiement de rançons, aux frais juridiques, à la notification des parties concernées, aux enquêtes judiciaires, aux pertes d’exploitation et, parfois, à la gestion de la réputation.

L’assurance cyberresponsabilité est-elle obligatoire pour les écoles?

Elle n’est pas légalement obligatoire, mais elle est fortement recommandée en raison de la nature sensible des données conservées par les écoles et de l’augmentation des cyberattaques contre les établissements d’enseignement.

Comment l’assurance cyberresponsabilité protège-t-elle la réputation d’une école?

L’assurance cyberresponsabilité peut couvrir les efforts de communication, de crise et de relations publiques afin de rétablir la confiance des parents, des étudiants et de la communauté après une cyberattaque.

Messages d'actualité récents